Les Ingrés et la Bourse
J’ai toujours été étonné de lire que telle ou telle planète allait entrer dans le signe « Haussier / Baissier » du « Poisson », « Scorpion » ou autre, et je me suis demandé si on pouvait tester ça sur un échantillon représentatif de journées boursières. J’en ai donc pris environ 15.450 sur le DJ, et ça donne des résultats très intéressants, je trouve… le premier et non le moindre étant de valider le bon vieux dicton boursier « Sell in May and go away».
La méthode est simple, elle consiste à faire la moyenne des jours baissiers quand une planète est dans un signe, la moyenne des jours haussiers, et bien sûr la moyenne de tous.
En voilà la synthèse… Les astrologues ne se demanderont pas pourquoi le tableau s’arrête à Saturne et les non astrologues non plus d’ailleurs (les astrologues parce qu’ils savent qu’au-delà de Saturne, la lenteur des planètes ne permet pas de faire des statistiques, étant donné le manque de cotations disponibles avant 1929. Et les Non astrologues parce qu’ils pourraient ne pas y penser…).
On voit que sur les 15450 séances considérées, la moyenne est positive (les marchés boursiers sont haussiers sur le long terme en principe), mais qu’à partir de Mai, et jusqu’en Automne la tendance n’est en générale pas aussi bonne. Ce ne sont que des statistiques bien sûr, mais c’est déjà amusant de voir que « Sell in May…etc. » tient la route finalement.
Les signes du Gémeaux et du Cancer sont par exemple très en dessous de la moyenne pour toutes les planètes (c’est sur l’axe du centre Galactique). Novembre-Décembre est bien représenté à la hausse un peu partout, corroborant aussi l’idée du Rallye de Noël.
Concernant les autres planètes, les indications sont toutes relatives (comme pour le soleil d’ailleurs) puisque toutes les autres planètes jouent sur la tendance, même les super lentes comme Pluton, Sedna, Eris, Quaoar.
Ce tableau permet en tout cas de lire avec bonne humeur les assertions d’astrologues indiquant avec aplomb « l’entrée de Vénus dans le signe baissier du scorpion… » (si, je l’ai lu !) et autres fariboles. Il ne permet hélas pas de spéculer avec certitude.
