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"Quand le Temps et le Prix entrent en résonnance, le changement est inévitable"

W.D Gann

 

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Planetary Economic Forecasting - Bill Meridian (2nd Ed)

 

On ne présente plus Bill Meridian, chaud partisan des horoscopes de première cotation, et seul auteur à avoir fait des recherches sérieuses sur les rapports entre astrologie et économie. Bill Meridian s’intéresse dans la seconde édition de cet ouvrage à la Production, à l’Inflation et aux Taux d’intérêt, à grand renfort de courbes, d’indices et d’analyses statistiques sur des bases de données qui remontent sur les 200 dernières années, accumulées lors d’un projet commun avec une banque américaine, base qu’il a racheté depuis. Ses analyses économiques sont donc avant tout américaines.

En introduction, Bill Meridian distingue les paniques des crises. Les première étant des états émotionnels, souvent liés à Uranus et Pluton, les secondes correspondant à une réalité, provoquée par une contraction du capital, donc plus liées au tandem Saturne-Neptune, qu’il voit aussi comme un facteur déterminant du cycle inflation-déflation et de bien des crises.

Puis un passage historique marque sur de grands tableaux toutes les crises économiques et boursières depuis 1623 par rapport aux grands cycles, i.e. à quel moment du cycle elles se sont produites.

Son analyse du transit des planètes dans le zodiaque montre une certaine corrélation pour Jupiter et Saturne (en indiquant que c’est certainement lié à l’horoscope des USA), mais réfute une influence significative du passage des Nœuds lunaires dans le Zodiaque.


- Jupiter - La production monte du Bélier au Cancer, chute drastiquement quand Jupiter quitte le Cancer dans 15 cas sur dix-huit), puis remonte à partir de la Vierge et pic en Capricorne.


- Saturne - La production monte du Bélier au Gémeau (sept fois sur huit), chute en Cancer (cinq fois sur sept) et d’une manière générale a un impact négatif sur l’économie US en signe mutable.

- Les nœuds lunaires ne trouvent pas grâce aux yeux de Bill. Louise Mac Wirther doit s’en retourner dans sa tombe.


D’une manière générale, son approche est statistique, avec son intérêt et ses inconvénients. Notamment celui d’isoler des cycles de deux planètes, alors qu’à tout moment 10-12 autres cycles lourds peuvent expliquer / perturber ses corrélations. Et puis aussi le fait que ses chiffres sont des moyennes de plusieurs cycles. Ces deux éléments expliquent qu’on voit parfois des angles « explicatifs » de 40° à 80° en moyenne. Si un cycle n’est pas stable, que retenir de sa moyenne ? On peut malgré tout retenir de ce livre de nombreux éléments, pour nourrir sa réflexion :


1. Son analyse de l’inflation est assez intéressante.

En premier lieu il distingue les transits de Neptune dans les signes de feu / terre comme le cycle inflation (feu) / déflation (terre). Donc Inflation 1970-84 avec Neptune en sagittaire, Déflation de 1984-98 (Capricorne). On voit en effet les matières premières stopper leur descente à partir de 1998 (sortie du capricorne et carré Sat-Nep) et entamer leur ascension vertigineuse.

En second lieu, il identifie les 6 autres cycles les plus pertinents et les plus fiables pour expliquer la croissance de l’indice des prix à la production. Par ordre décroissant les 6 grands cycles sont :

1. Transit des Nœuds lunaires à travers les signes. Avec une accélération l’inflation du Verseau au scorpion, et un ralentissement ensuite.

2. Cycle Uranus- Nœuds. Le trigone marque le sommet de l’inflation suivi d’une descente de 120° à 200°.

3. Saturne Neptune – cycle explicatif majeur (bien que N°3), Bill le calcule désinflationniste de 0° à 150°, puis très inflationniste de 150° à 200°-250°, suivant les cycles. Les carrés sont déflationnistes.

4. Saturne – Pluton – inflationniste de 0° à 60°, puis déflationniste de 60° à 270°. Inflationniste ensuite de 270° à 0°

5. Cycle Pluton- Nœuds – inflationniste de 100° à 230°.

6. Cycle Uranus – Pluton – ce cycle est trop long pour être testé efficacement.


2. En second lieu, il identifie les 6 cycles les plus pertinents pour expliquer la croissance de l’indice des prix des matières premières agricoles surtout. Par ordre décroissant les 6 grands cycles sont :

1. Saturne Neptune. Plus hauts de prix sur 60°, 300° et surtout 270° , plus bas sur 120° et 240°.

2. Pluton – Nœuds. Grosse poussée des prix de 120° à 165° et fiable sur la répétition de cycles.

3. Transit de Jupiter à travers le zodiaque. Bill indique des plus hauts en signes mutables / de feu, ce qui fait quand même 7 signes sur 12… Passons…

4. Transit de Saturne à travers le zodiaque. Plus hauts en Cancer et Sagittaire, plus bas en Vierge et Balance, mais je vois plutôt des dents de scie sur le graphique.

5. Jupiter – Neptune. Important pour l’or et le pétrole. Plus bas de 40° à 80°, plus hauts de 220° à 240°.

6. Jupiter – Nœuds lunaires. Inflation accélérant de 150° à 200°, baissant de 0° à 30°.


On aurait souhaité voir aussi des analyses sur les mouvements de la masse monétaire, mais les séries statistiques sont sans doute trop courtes.


2. Ses analyses de cycles planétaires

Comme on l’a déjà dit, chaque cycle d’une paire de planète, corrélé avec l’activité économique, est susceptible d’être totalement « pollué » par un autre cycle. Si on a un Saturne carré Uranus, en même temps qu’un trigone Pluton Neptune ou en même temps qu’un carré Uranus Pluton, les effets ne seront pas les mêmes !

Bill Meridian a néanmoins testé la fiabilité de ces cycles, à la fois en puissance et en régularité. Pour la puissance (i.e. la capacité d’un cycle d’expliquer le plus possible la hausse de la Production), il retient 16 cycles, dont les 6 premiers sont donnés ci-dessous, par ordre décroissant (et pour l’économie US).

Pour la régularité des cycles, le % entre parenthèses indique le % de signal correct. On voit donc que dans 20% à 30% des cas, ces indicateurs pris isolément ne donnent pas la bonne info : mieux vaut en croiser plusieurs pour identifier un trend.

1. Jupiter dans le zodiaque (73%) – Déjà vu plus haut.

2. Neptune- Nœuds (63%). Récessif sur le dernier carré du cycle 8 fois sur 12.Remontée après 290°.

3. Pluton – Nœuds (68%) – l’aspect le plus corrélé est la récession à l’approche du trigone (2 fois sur 3).

4. Saturne-Pluton (69%). La plupart des crises se sont déroulées entre 60° et 180°, y compris sur des trigones Sat-Pl (indice de récession pour Bill) ! Amusant si on pense au débat sur le Forum, sur le caractère baissier ou haussier du dernier trigone Ju-Sat, et au trigone actuel ! Enfin, le dernier carré du cycle marque aussi un plus bas.

5. Saturne dans le zodiaque (75%) - Déjà vu plus haut.

6. Saturne – Neptune (78%). Pour Bill Meridian c’est un cycle déflationniste, mais l’opposition correspond à des hausses de prix. Dans son effet sur la production, elle baisse suivant la conjonction, remonte de 40° au Trigone, baisse jusqu’à l’opposition, qui marque un point bas à partir duquel la production remonte jusqu’au pic de 270° (dernier carré), un aspect très fiable (6 pics sur 6 cycles). Historiquement, ce tandem est très présent dans les crises lors des conjonctions et des oppositions, mais aussi pendant les sextile et les trigones (trop de crédit).

A noter que les super cycles (UR-PL, et UR-NEP) sont un peu hors catégorie, leur lenteur ne se prêtant pas aux séries statistiques. Saturne Uranus ne vient qu’en 9ème position (67% fiabilité), et autre vedette, Jupiter-Saturne en 12ème position (69% fiabilité).

Le cycle Jupiter-Saturne occupe d’ailleurs un chapitre tout entier, trop long à résumer, puisqu’il couvre la période 1760-2020, la théorie de Bill étant que les conjonctions de ce cycle (tous les 20 ans grosso modo) donnent une idée de ce que seront les 10 prochaines années, tout comme les oppositions, explicatives aussi des 10 années qui les suivent. J’avoue que là j’ai eu du mal à suivre, d’autant que les thèmes des conjonctions Ju-Sat sont dressés avec 24 planètes (Bill inclus notamment les Uraniennes Cupidon, Hadès, Zeus, Apollon, Admetos, Kronos, Vulcain et Poséidon) et les cartes du ciel ressemblent à un bol de spaghettis.


Le cycle Saturne Uranus n'est visiblement un des favoris de l'auteur, dommage... Ce cycle n'est pas assez stable pour lui. A part la baisse de production qui suit l'opposition (3 fois sur 4). 2 fois sur 4 les plus bas ont été atteints entre 270° et 300°.


Les éclipses… le chapitre ne comprend qu’une seule page, pour dire qu’une année à grand nombre d’éclipses aura tendance à inverser le trend. Pourquoi pas ?


Examples :

- 7 éclipses en 1982, et début du boom Reagan
- 6 éclipses en 2000 et éclatement de la bulle internet.
- 6 éclipses en 2009 et 6 aussi en 2011…faites vos jeux !


Il est difficile de rendre justice à ce livre copieux (270 pages) en quelques lignes, mais il y a ici assez pour se faire une idée du contenu. J’ai été frappé par deux choses au final : la densité du travail de recherche certes, mais vouloir mettre en cycles et équation l’économie, rechercher un cycle composite qui permettrait de prévoir (sans expliquer) me parait difficile et aléatoire. Ces cycles qui s’entrecroisent depuis des millions d’années gardent leur mystère et une part d’intuition sera toujours nécessaire (à mon avis en tout cas) pour faire une bonne prévision.


En conclusion c’est un travail très intéressant qui a sa place dans toutes les bibliothèques d’astrologues financiers. On peut le commander sur
http://www.billmeridian.com/ .

Ephemeris

Aries
Sun in Aries
6 degrees
Scorpio
Moon in Scorpio
25 degrees
Waning Gibbous Moon
Waning Gibbous Moon
18 days old
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